Pourquoi je poste ENCORE et TOUJOURS des questions ? L'exemple vient d'en haut paraît-il. Quand je ne sais pas, je demande. Ce blog est là pour référencer les questions que je pose sur ma ville, Paris, mon Pays, la France, l'Europe dont fait partie mon pays, le Monde, notre seul à tous. Les questions pourront être gentilles, amicales, acides ou caustiques, c'est juste pour comprendre. Et bien évidemment, ces questions appellent des réponses, les vôtres Alors n'hésitez pas une seule seconde.

2 octobre 2015

C'est la crise ? Apparemment, pas pour tout le monde

Hier, j'avais rendez-vous avec un cuisiniste, Mobalpa en l'occurrence, 54 rue Damrémont dans le 18ème.

Après l'incident du meuble effondré en août dernier (pour en savoir plus sur ce week-end pourri, cliquez ici), j'ai décidé qu'il était temps de faire quelque chose pour ma cuisine que j'ai installée moi-même et qui commence à donner de sérieux signes de fatigues.

Je prends donc rendez-vous avec Mobalpa au mois de juillet pour hier. J'arrive à 17 h 30 (je suis très très ponctuel, comme toujours), j'entre et je vois se diriger vers moi un vendeur au demeurant sublime. Je me présente et il me dit que "mon" vendeur avec qui j'ai rendez-vous est occupé et qu'il va s'occuper de moi. Merde, le beau s'en va...

"Mon" vendeur nous entendant discuter se retourne et se présente, un certain Rony, et me dit qu'il en a pour 5 minutes avec ses clients, un couple de personnes âgées.

Les 5 minutes se transforment en 15 interminables minutes où j'entends la vieille dame dire que c'est mieux en Allemagne, que la vie a beaucoup changé depuis cette époque, etc, etc... Bref, une vieille nostalgique de l'occupation. Super... Mais pas de scandale, ce n'est ni l'endroit, ni le moment...

Arrive enfin mon tour. Je lui donne le plan de ma cuisine avec tous les détails nécessaires. Elle fait un peu moins de 6 m², ce n'est certes pas un palace mais il y a quelque chose à y faire.

Je lui exprime mes souhaits (pas grand-chose, juste de l'élémentaire) :
  • garder mon électro-ménager ;
  • faire en sorte que les plans de travail soient à la bonne hauteur (pas comme ceux des années 50 où tu te fracasses le dos parce que cela t'arrive aux genoux...), etc, etc.
S'en suit une conversation pour le moins étonnante :

Lui :
"Sommes-nous en concurrence avec d'autres ?"
Moi :
"Oui, vous êtes 4 en lice..."
Lui :
"Quel sera votre critère de choix ?"
Moi :
"Le rapport qualité prix..."
(Hum, super original...)
Lui :
"Puis-je savoir qui sont nos concurrents ?"
Moi (surpris) :
"Euh, non."
Lui :
"Oui, mais c'est important pour moi..."
Moi :
"Euh, mais c'est important pour moi que vous ne le sachiez pas.
De plus, j'ai beaucoup  déclenché d'appels d'offres dans ma carrière
et l'une de mes règles est de ne jamais donner le nom des sociétés en concurrence..."
Lui :
"Bon, et bien je ne vous retiens pas...
Nous nous arrêterons là..."

En clair, il vient de me foutre dehors, le bougre...

Le rendez-vous aura duré un peu moins de 10 minutes.

Je me lève (à partir de ce moment-là, nos regards ne se croiseront plus) et je sors énervé.

Dans la foulée j'appelle mon mari qui devait arriver vers 18 h 00. Il décroche, je l'entends essoufflé. Je lui annonce que je viens de me faire virer du rendez-vous et qu'il n'est pas nécessaire de venir jusqu'à la boutique. Petit problème : il venait de se faire la montée par les escaliers de la station Lamarck-Caulaincourt qui, pour ceux qui connaissent, représente un nombre infernal de marche...

Questions :
"Est-ce que cela est bien légal ?"

"Cela ne s'apparenterait-il pas à un refus de vente ?"

"C'est la crise, il parait ?"

Bref, je vais me fendre d'un courrier à la direction commerciale de Mobalpa pour leur faire part de mon indignation et de ma consternation.

Ce sont les mêmes qui démarchent à longueur de journée par téléphone et quand un projet arrive, ils vous jettent... Il faudrait savoir...

2 octobre 2015 - Courrier adressé au P.D.G. ce jour, en recommandé avec Accusé de Réception :




Mobalpa
18 Rue des Vernaies
BP 03 F
74230 THÔNES

Paris, le 2 octobre 2015
 



A l’attention de Monsieur Bernard Fournier

Lettre Recommandée avec Accusé de Réception,

Monsieur,

J’avais rendez-vous hier, 1er octobre, avec l’un de vos vendeurs – Rony – dans votre enseigne du XVIIIème arrondissement de Paris, 54 rue Damrémont, pour un projet de réfection complète de ma cuisine  d’environ 6m².

Si l’échange a démarré cordialement, la suite s’est avérée pour le moins étrange. Après lui avoir exposé mes souhaits (garder mon électro-ménager ; faire en sorte que les plans de travail soient à une hauteur suffisante), la conversation est arrivée sur l’éventuelle mise en concurrence avec d’autres cuisinistes et voici les propos échangés :

·         Lui : "Sommes-nous en concurrence avec d'autres ?"
·         Moi : "Oui, vous êtes 4 en lice..."
·         Lui : "Quel sera votre critère de choix ?"
·         Moi : "Le rapport qualité prix..."
·         Lui : "Puis-je savoir qui sont nos concurrents ?"
·         Moi (surpris) : "Euh, non."
·         Lui : "Oui, mais c'est important pour moi..."
·         Moi : "Euh, mais c'est important pour moi que vous ne le sachiez pas. De plus, j'ai beaucoup déclenché d'appels d'offres dans ma carrière et l'une de mes règles est de ne jamais donner le nom des sociétés en concurrence..."
·         Lui : "Bon, et bien je ne vous retiens pas... Nous nous arrêterons là..."

Ce monsieur venait de me mettre à la porte, le rendez-vous n’ayant duré pas plus de 10 minutes malgré un retard initial de 15 minutes.

Je suis surpris d’un tel accueil de la part de votre enseigne à fort pouvoir d’image.

·         Est-ce bien normal de recevoir un potentiel client de la sorte ?
·         Est-ce que cela ne s’apparenterait pas à un refus de vente comme le stipule l’article L122.1 du code de la consommation ?
·         N’aurait-il pas été plus judicieux de me poser la question des concurrents au moment de la prise de rendez-vous par téléphone ? Je n’aurais ainsi pas perdu mon temps hier soir, ni subi d’affront par la même occasion.

Je ne vous cache pas ma déception devant le comportement de votre vendeur et mon indignation du traitement que j’ai reçu.

J’espère que mon courrier retiendra toute votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

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